J’ai déjà été assez sévère avec Celer (Dying Star) mais je le serai moins pour ce Sky Limitssorti sur Baskaru. Moins, d’accord, mais encore ! Oui, encore, mais moins !
C’est peut-être une question de projet. En effet, s’il reste attaché à son « ambient diaphane » à base de loops de nappes de synthés, Will Long y ajoute des field recordings (de très petites choses, plus pétiques que vraiment concrètes) capturés en 2012 et 2013 au Japon. C’est donc une sorte d’invitation au voyage qu’il nous enverrait dans un digipack.
Les paysages ou les instants passés (le Shinkansen qui quitte Kyoto, le retour rue Kawaramachi) qu’il recrée avec des sons sont assez « cinématographiques », certains au volume très appuyé, d’autres étouffés au contraire. Assez proche des anciens Eno(toujours ce fichu problème d’identité), aussi, donc pas très neuf. Certes, mais quand même estimable.